Coucou les amoureux du livre,
Parlons un peu d'une jolie pépite dans les auteurs indépendants. Une agate rouge sang de Frédérik Maurès.
Comme c’est difficile de faire une chronique en ce moment. Je trouve ça injuste pour cet auteur. Le Covid, et autres informations horribles polluent tellement notre quotidien. Et c’est tellement difficile de se concentrer, trop ! Les quelques lignes que je vais écrire sur ce livre auraient je pense mérité, une période plus propice. D’ailleurs, j’ai l’impression que même les gros lecteurs et les personnes intéressées par les chroniques des uns et des autres ont du mal. Alors, c’est dommage, mais il faut bien avancer. Et je promets à l’auteur de republier cette chronique avec peut-être quelques petites améliorations quand la période sera plus adéquate.
Bon, pour parler du livre, voilà un point absolument positif : quand je l’ai lu, j’ai réussi à me plonger pleinement dans l’histoire, à me laisser bercer par les mots tellement bien choisis par l’auteur, en oubliant presque cette saloperie de virus. Et franchement, en ce moment, c’est un exploit. Merci monsieur l’auteur de m’avoir sorti la tête de ce cauchemar durant les quelques heures de lecture.
La construction du livre est assez simple, et c’est tout à fait agréable, des allers-retours présent/passé, qui permettent au lecteur de reconstituer et d’assembler les différentes pièces d’une vie. Quand un auteur présente un livre en proposant des allers-retours dans le passé, j’ai toujours un peu peur. Peur de me perdre dans les époques, peur de ne plus suivre l’histoire, peur aussi de mélanger les personnages. Pourtant, ici, l’auteur a pris le parti de nous faire vagabonder dans le temps au rythme des chapitres. Un chapitre, une époque, un pan de l’histoire et ça c’est super agréable.
Bien-sûr, l’époque actuelle que vous connaissez, puis vous plongerez dans la Seconde guerre mondiale, et ses actes de résistance. Sans tomber dans le roman historique, on apprend des petites choses de cette période mais surtout on s’imprègne d’une ambiance toute particulière. Et j’avoue que c’est le gros point fort de ce roman. L’ambiance est différente d’un chapitre à l’autre mais il y a une atmosphère toute particulière à chaque fois.
J’ai été très touché par l’ensemble des personnages, parfois intimidé par l’histoire des uns, parfois attendri par le comportement des autres. Mais vraiment, chaque personnage gardera une empreinte toute particulière (Marie-Louise que j’ai adorée, ou encore Mathieu).
Bien bien, nous étions sur un pur ressenti dans les précédentes lignes. Que dire de l’histoire ?
Mathieu est âgé de 77 ans quand il apprend le décès de Marie-Louise, plus qu’une amie, une voisine, un vrai membre de sa famille (âgée de presque 100 ans) avec qui il a une relation toute particulière, une relation privilégiée emplie de tendresse. Mathieu s’est toujours occupé de son jardin, et ce jardin, j’avais tellement envie d’y plonger… Pas besoin de description folle, juste encore cette ambiance amenée par les mots de l’auteur.
Il va apprendre que cette Marie-Louise lui a légué un bien immobilier qu’elle possédait à Paris et qui était resté inoccupé depuis 1943. Mystère…
Au fur et à mesure du livre, vous découvrirez l’histoire de ce bien et de sa propriétaire.
On ne parle pas ici d’un thriller, même si le suspense est palpable à chaque instant. On parle d’un roman, d’une écriture agréable, tout simplement d’une belle histoire.
Je vous le recommande à 1000 % !
Résumé :
Dans un petit village, quelque part en France, Marie-Louise, une vieille dame presque centenaire, disparaît en léguant à celui qui s’occupe de son jardin, Mathieu Lambert, un appartement qu’elle possédait à Paris et qui est demeuré inoccupé depuis 1943. Mathieu ne sait pas pourquoi il a hérité ce bien et va découvrir petit à petit les composantes du passé de sa bienfaitrice et, par voie de conséquence, de son propre passé.Construit à partir d’une succession d’allers-retours dans le temps, à différentes dates clés du passé, Une agate rouge sang tient le lecteur en haleine du début à la fin en lui permettant de démêler progressivement le fil de l’intrigue, chaque chapitre apportant une pièce supplémentaire à la reconstitution du puzzle.
Comments