Coucou les amoureux du livre,
Je continue, lors du confinement, à lire des livres de genres différents de ce que je lis habituellement. Quand Ludovic Metzker est venu vers moi pour me faire lire son dernier bébé « L'enfer vivait ici », je n'ai pu que lui dire oui. Enfin, j'avoue sur un quiproquo, j'ai eu l'impression de devoir me mettre à genou – seul Ludovic comprendra.
J'avais déjà lu « Matt Dubois - Les citrouilles ne sourient jamais » et une de ses nouvelles et j'avais trouvé une bonne dose d'émotions et une plume délicate. J'avoue que je ne sentais pas vraiment le côté fantastique-horreur qu'un auteur a la plume si personnelle aurait pu donner. C'est assez marrant comme on catalogue souvent un auteur.
Ici, j'ai beaucoup moins ressenti cette spécificité dans l'écriture, et, le côté frisson est omniprésent. Son livre n'est que purement le déroulé d'un film d'horreur, avec une écriture très visuelle et vivante.
Les différentes scènes effrayantes m'ont, j'avoue, plonger dans mes peurs d'enfant et d’adolescent. Un petit concentré du meilleur de la chochotte attitude de moi gamin... comme si l'auteur l'avait écrit pour moi. En quittant le livre, cela m'a donné le sourire. Non, non, il ne l'a pas écrit pour moi.
La multitude des personnages qui me donne habituellement le tournis, trop, c'est trop. Ici, ce n'est pas gênant, l'idée n'est pas de donner un attachement particulier à un personnage, mais il a vraiment choisi des personnages très différents, qui permettront à tout un chacun de se projeter au milieu de ce gîte.
L'histoire est bourrée de suspense et il a raccroché à cette douce musique du frisson des événements passés accrocheurs et décrits de façon très flippante. Le monde était fou, est fou et sera fou. Donc oui, pour ce thriller fantastique-horrifique vous aurez droit non seulement à du frisson mais à une petite dose d'historique mêlant fiction et réalité.
Dans le fantastique, l'imaginaire de l'auteur peut se projeter encore plus loin que d'ordinaire. L'auteur m'a tiré par la main pour me plonger dans son histoire qui démarre vite et continue à 100 à l'heure. Il n'y a pas de temps mort, pas de pauses...
Pour ce livre, Ludovic va droit à l'essentiel... le frisson.
Le résumé :
Trois amis d'enfance font l'acquisition d'une vieille maison de la banlieue berlinoise.
Après plusieurs mois de travaux elle est devenue un magnifique gîte.
A l’heure où leurs femmes accueillent les premiers clients, Karl, Marc et Farid se rendent
à deux cents kilomètres de là.
Une ancienne gare suscite leur intérêt.
Une porte qui claque et qui refuse de s’ouvrir.
Une ombre entrevue dans un miroir.
Des graffitis, des chants d’hier...
« Il est temps qu'elle finisse ce qui a été commencé ! »
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