Coucou les amoureux du livre,
ça fait un bail :) Cela faisait longtemps que je n'avais pas eu « l'envie » de vous parler d'une de mes lectures.
Voilà qui revient avec le petit livre de Raphaël Passerin des Éditions du Val.
Une couverture simple et mystérieuse. Un titre qui n'en dévoile que peu.
Si on ne m'avait pas proposé ce roman en service presse, je n'aurais pas été attiré. J'aime que la couverture me parle. Avant la lecture, ce n'était pas le cas.
Un prologue plus qu'intéressant.
Un chapitre 1 qui m'a un peu déstabilisé, même presque perdu.
Et puis, j'ai lu, et je n'ai pas pu le lâcher. D'ailleurs, j'ai presque été déçu d'avoir terminé tant j'ai pris du plaisir à lire ce petit roman des plus originaux.
En aucune façon, je n'ai eu d'empathie pour les personnages. Allez allez, si, il y en a un qui est un peu sorti du lot, le fameux livreur de sushis. Mais l'essentiel n'est pas là, l'auteur a réussi à mettre une ambiance des plus étranges dans ce roman (pas bien gros, il fait 212 pages). Et sur moi, gros lecteur, tout a marché. TOUT !
Sans surprise, ce sera un bon coup de cœur pour l'ambiance et l'originalité.
Le prologue démarre sur une scène de crime. 4 corps, du sang, des flics. J'ai pensé directement à un énième livre traitant de tueur en série (bah ouais, mes petits loulous, j'avais pas lu la 4e de couverture).
Donc bon, on va où ? Après le prologue, on attaque le chapitre 1 en attendant l'enquête. Que nenni, on repasse dans le passé pour découvrir ce qui s'est passé. Dans un huis clos, avec une ambiance tellement bizarre, on se retrouve dans un début de soirée, où des amis de fac se retrouvent après 7 ans sans réelles nouvelles. Une jeune fille qui n'était pas prévue au programme, un plat qui brûle et une découverte derrière la porte d'un bureau ouverte par accident.
Un livreur de sushi qui se transforme en enquêteur… et c'est parti pour une histoire en version thriller, vaudeville parfois assez drôle, parfois complémentèrent déroutante.
Je n'en raconte pas plus, je n'ai pas envie de vous péter le suspense (je le redis encore, j'ai adoré).
Bref, merci à l'auteur de m'avoir proposé son roman et aux éditions du Val pour me l'avoir envoyé (ils sont, d'ailleurs, adorables).
Résumé :
Trois amis de fac en retrouvent un quatrième, expatrié au Canada, après sept années de séparation. L'occasion unique de renouer avec Carl pour Audric, Victor et Tony, mais l'ambiance ne prend pas. Haine recuite, passé trouble, un dîner qui brûle et la concorde part en fumée. Et lorsque enfin les esprits s’apaisent autour d'un verre, l’impensable se produit : le corps de Carl Van Noorden est retrouvé sans vie. Alors les cicatrices s'ouvrent, les passions s’exacerbent, les accusations fusent et convergent, vers qui ? Vers l'hôte d'un soir : Audric Herbert, principal accusé.
Sadegh Hossein Yavari, lecteur de polars et livreur de sushis, a raté l'examen du barreau deux fois. C'est pourtant à ce loser magnifique qu'incombe la tâche d'innocenter « monsieur H », son client favori.
« Une première demi-heure passe, durant laquelle Sadegh se refait le film d’hier : une soirée tranquille au magasin, monsieur H qui passe commande, toujours un plaisir de refaire le monde avec lui, mais à la livraison le client fait des difficultés, lui demande de partir pour finalement le supplier de rester. Une énigme, comprend-il, que son expertise doit contribuer à élucider. D’abord incrédule, il refuse, hésite, puis se laisse happer ; et voilà comment l’on passe en moins de vingt-quatre heures d’un mort propre à trois cadavres en charpie. »
Une petite présentation de Monsieur l'auteur :
Raphaël Passerin naît à Talence en 1978 puis grandit dans l’ouest parisien. Épris de culture bri-tannique, il étudie l’anglais et le FLE à la Sorbonne, vit une année à Londres, une autre dans l’arrière-pays gallois. Au début des années 2000 il fonde Lovely Rita, groupe hommage aux Beatles avec lequel il écume les salles jusqu’à plus soif. Après quelque cent cinquante concerts, il se tourne naturellement vers la composition : le single Six O’Clock restera le titre marquant du groupe.
Un revers de fortune le mène jusqu’au Temple de l’Oratoire, place forte du protestantisme libéral. Trois années durant, il délaisse toute littérature pour se consacrer exclusivement à l’étude de la Bible. Envisageant un temps la carrière pastorale, il suit les cours de l’Institut Protestant de Théologie et multiplie les retraites.
L’exégèse des Écritures affermit son goût pour l’écriture. C’est à Lourdes qu’il entreprend la rédaction de Prince de Galles, premier roman publié en 2018 aux éditions Valeurs d’Avenir et sélectionné par le jury La Montagne. En juin 2021 paraît son second livre, Le Cas Van Noorden, aux éditions du Val.
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