En pleine panne de lecture avec totale incapacité de lire une seule ligne de texte d’un bouquin, je reçois un livre que j’ai commandé directement à l’auteur avec une jolie dédicace : « La cave aux poupées » de Magali Collet. J’en étais presque à me chercher un bouquin tout doux, plus feel good ou encore de la blanche pour surmonter ma panne. 👊 Je prends ce petit livre entre les mains. Je trouve la couverture vraiment très attirante et ce titre vraiment curieux. Je me dis que je vais tout de même lire quelques lignes pour me faire une idée du style de l’auteur Bien malgré moi, je me suis trouvé pris au piège par ce style et cette écriture à la première personne. Mais que ce fût une lecture noire, mais d’un noir… J’en ai presque regardé mes mains tellement je les ai imaginées sales, sales d’un noir que ce livre aurait pu faire dégouliner de ses pages. 👊 J’ai eu l’impression de subir une sorte de syndrome de Stokholm. Tu vois le genre ? J’étais dans la toile de l’auteur, impossible de décrocher, ça me faisait mal, et ça me donnait parfois la nausée sur l’humanité et tout particulièrement sur le personnage du Père et pourtant, j’ai aimé ça, j’ai aimé me torturer l’esprit avec Manon et Camille. Tu vois ? Le prochain livre de l’auteur risque de me faire encore mal mais je ne pourrais pas y résister. J’en sors bouleversé et triste de quitter ces personnages avec qui j’ai créé un lien imaginaire étrange. 👊 J’ai eu un attachement très particulier pour certains personnages. Normal pour certain, par contre pour d’autre c’était moins évident. Cela me mettait presque en colère, je ressentais tellement de frustration, j’ai l’impression d’avoir été manipulé par l’auteure. 👊 Le style est très rythmé, et comme à l’habitude des Taurnada Editions, on a à faire à un texte court et très psychologique. Ce que j’ai également beaucoup aimé dans l’écriture de l’auteur, sa manière d’aborder des thèmes très difficile. La violence de cette histoire est dans l’insinuation et non pas dans la description précise laissant aux lecteurs l’imaginaire pour voir le pire et l’horreur. Ce n’est pas abordé de manière frontale mais on sent que l’auteure a une vraie vision de la place de la femme dans le monde. Magali j’espère que vous ne détestez pas vraiment les hommes ?
Résumé : Manon n’est pas une fille comme les autres, ça, elle le sait depuis son plus jeune âge. En effet, une fille normale ne passe pas ses journées à regarder la vraie vie à la télé. Une fille normale ne compte pas les jours qui la séparent de la prochaine raclée monumentale… Mais, par-dessus tout, une fille normale n’aide pas son père à garder une adolescente prisonnière dans la cave de la maison.
J'ai beaucoup aimé ce premier roman qui m'a beaucoup surprise !