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Les oubliés du dimanche de Valérie Perrin

L'avis de Florelle:

Et encore un de moins dans ma PAL !!! Ah non c'est vrai, celui-ci n'était pas dans ma PAL de l'été, il est tombé dedans par hasard parce que j'ai commencé l'été avec Changer l'eau des fleurs du même auteur, que j'ai vraiment beaucoup aimé, et je l'ai switché avec Rituel de Chair de Graham Masterton car Robin n'a pas du tout apprécié de bouquin du géant de l'horreur et du coup il a spoilé et hop Rituel de Chair s'est transformé en Les oubliés du dimanche !!! Mais quel rapport me direz-vous ? Et bien aucun, mais vraiment aucun. Ce sont deux livres à l'opposé, de l'horreur pour l'un, de la littérature blanche pour l'autre, bah oui parce que ce n'est pas du feel-good les livres de Valérie Perrin, c'est triste, c'est copieux, ce n'est pas vraiment léger, c'est de la vie mais avec ce qu'elle offre de plus dramatique parfois, de plus cruel.

Je vous raconte ?

Alors, il y a Justine Neige, la jolie Justine, si jeune, si sensible, si triste aussi, elle n'a pas eu une vie facile, ses parents sont décédés quand elle était petite, elle a été élevée par ses grands-parents avec son cousin qu'elle considère comme son petit frère. Justine travaille comme aide-soignante dans la maison de retraite Les Hortensias (mes fleurs préférées) et elle se pose beaucoup de questions Justine, sur son passé, sur celui de ses parents, de ses grands-parents et d'Hélène une pensionnaire de la maison de retraite qui la touche particulièrement. Le mystère plane sur la mort des parents de Justine et de son cousin, ses grands-parents demeurent muets sur ce dramatique accident qui les a emporté tous les 4. Mais pourquoi ?

Et il y a les oubliés du dimanche, un mystérieux corbeau qui sème la zizanie au sein de la maison de retraite Les Hortensias. Bah oui parce que c'est tellement triste des vieux oubliés de tous alors il y a un petit rigolo qui a trouvé une solution pour que les oubliés du dimanche sortent de l'oubli justement. Mais qui est-il ?

Dans ce roman, vous allez voyager à travers le temps, le présent, le passé d'Hélène et le passé des grands-parents de Justine. Les histoires d'adultes sont parfois si compliquées, si terribles qu'elles deviennent le plus souvent des secrets enfouis au plus profond des êtres, des secrets qui vont détruire l'avenir, qui vont faire souffrir.

L'amour, la haine, la trahison sont le fil conducteur de ce livre très puissant, d'une grande densité, j'ai été bluffée d'autant qu'il s'agit du premier livre de l'auteure.

J'ai une petite préférence pour "Changer l'eau des fleurs" mais j'ai été bercée par Les oubliés du dimanche, dans cette douce torpeur des histoires de vie que j'aime découvrir avec l'avidité de la passionnée des mots et de la vie que je suis devenue au fil de mes expériences et de mes lectures.

Je  ne regrette pas du tout d'avoir switché Rituel de chair et sa secte cannibale contre Les oubliés du Dimanche de Valérie Perrin et son histoire passionnante de passionnée des autres.

 

Le pitch :

Justine, vingt et un ans, vit chez ses grands-parents avec son cousin Jules depuis la mort de leurs parents respectifs dans un accident. Justine est aide-soignante aux Hortensias, une maison de retraite, et aime par-dessus tout les personnes âgées. Notamment Hélène, centenaire, qui a toujours rêvé d'apprendre à lire. Les deux femmes se lient d’amitié, s'écoutent, se révèlent l'une à l'autre. Grâce à la résidente, Justine va peu à peu affronter les secrets de sa propre histoire. Un jour, un mystérieux « corbeau » sème le trouble dans la maison de retraite et fait une terrible révélation.

À la fois drôle et mélancolique,  un roman d'amours passées, présentes, inavouées... éblouissantes.

 

Un beau livre sur la mémoire et la transmission, porté par une écriture sensible. Delphine Perras, L’Express styles.

 

Une héroïne originale et attachante, un univers surprenant, une conteuse de grand talent. Nathalie Dupuis, Elle.

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