top of page
il-etait-un-fleuve-1189049-264-432.jpg

Diane Setterfield

Il était un fleuve

Diane Setterfield – Il était un fleuve

  • Broché : 480 pages (existe en format numérique)

  • Editeur : Plon - feux croisés

​​

Quel plaisir de retrouver Diane Setterfield !

​

Après avoir adoré « le Treizième conte » et « l’homme au manteau noir », j’ai eu l’occasion de lire le dernier né de l’auteur en SP grâce à Netgalley et aux éditions Plon.

​

Le côté littérature gothique m’a transporté, plus qu’une histoire, c’est un conte que nous propose Diane Setterfield. Les mots sont parfaitement trouvés pour nous embarquer sur les bords de la Tamise, pour une histoire qui flirte légèrement avec le fantastique. Rien de très poussé, mais une dose de mystère nous mène d’un bout à l’autre du livre dans un rythme que j’adore, un peu la signature de l’auteur.

​

L’histoire démarre dans une auberge située au bord de la Tamise ; une auberge où l’on se raconte des histoires. Un soir, la porte de l’auberge s’ouvre, un homme blessé, une fillette morte, ou pas vraiment. Qui est-elle ? D’un côté, la fille des Vaughan qui a disparu deux ans plus tôt. La fille de Robin, un personnage torturé, dont le sens paternel n’est pas la qualité première. Nous le découvrons au fur et à mesure des pages.

​

L’époque choisie est l’une de mes préférées dans les romans du genre, le XIXe siècle.

​

On y trouve des personnages attachants, une infirmière qui jouent le rôle de docteur, des gouvernantes, des planteurs de cresson, un photographe innovant.

​

Alors, oui, je recommande vivement. Nous avons l’habitude de parler de thrillers plus sanglants, plus violents, nous sommes ici dans un autre genre. L’auteur ne cherche pas le buzz sur chaqu

​

Comme vous pouvez vous douter, le fleuve est au centre de l’histoire, bien présent dans le texte, on le sent parfois hostile, parfois protecteur. Forcément, un jour j’irai visiter l’endroit.

​

Choisissez un soir, un peu de fraîcheur, un thé bien chaud à l’anglaise, le livre Il était un fleuve, et laissez vous emmener par l’auteure dans son mystère conté avec magie.

​

Une écriture délicieuse (le traducteur a fait un boulot irréprochable), un rythme parfois lent mais indispensable pour s’approprier l’histoire, « sentir » l’état d’esprit des personnages.

#IlétaitUnFleuve #NetGalleyFrance

Résumé : 

Une auberge au bord de la Tamise, par une nuit de solstice d’hiver au milieu du XIXe siècle. 
Les habitués sont regroupés autour de Joe le conteur lorsqu’un homme pousse la porte, gravement blessé, portant dans ses bras une petite noyée. L’homme s’appelle Henry Daunt, il habite la région et expérimente cette technique révolutionnaire : la photographie. La fillette morte, personne ne sait son nom. Quelques heures plus tard, l’enfant pousse un soupir et revient miraculeusement à la vie. 
Doit-on parler de magie ou bien ce phénomène peut-il s’expliquer par la science ? Mais surtout : d’où vient cette miraculée ? Est-ce Amelia, la fille des Vaughan, enlevée deux ans plus tôt, Alice, la fille de Robin, le bâtard mulâtre des Armstrong, ou bien une petite gitane du camp à côté ? À moins qu’il ne s’agisse de la fille du batelier, Quietly, mort il y a quelques siècles, qui fait maintenant passer les âmes d'un coté à l'autre de la rivière... 
Pendant une année, Henry, avec l'aide de l'infirmière Rita Sunday, va suivre toutes les pistes. Au nouveau solstice d’hiver, bien des mystères seront levés. 

Un thriller folklorique (mais) darwinien, par l’auteure du best-seller Le treizième conte

bottom of page